Implémentation effective des projets d’électrification rurale au cœur de la stratégie de l’Etat Congolais pour l’essor des zones rurales.
dans Uncategorized le 27/06/2024 par Napster AdlasMot du Directeur Général, Extrait du Rapport annuel 2023
D’abord le changement des mandataires survenu à la tête de notre institution. Lequel changement a requis de nous un engagement décuplé permettant à l’ANSER de franchir un cap crucial : celui de l’implémentation effective des projets d’électrification rurale. Dans les 4 coins du Congo, de nombreuses communautés rurales déjà bénéficiaires de nos projets ont embrassé avec effusion l’accès à l’éclairage public et à l’énergie pour usage domestique et productif. Face à la lenteur de la machinerie administrative censée occasionner la mise en œuvre des engagements de nos partenaires techniques et financiers, l’Etat Congolais a pris le pole position dans le financement des projets d’électrification rurale donnant lieu à 49 chantiers pour un financement global estimé à 28 millions USD. Au terme du premier semestre de l’année 2024, il résultera de ces chantiers l’injection de pas moins de 30 MW d’énergie électrique dans le Congo rural.
Comptant parmi les promesses du premier quinquennat du Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, l’électrification est dorénavant hissée au troisième rang des services de base à promouvoir entre 2023 – 2028. La résorption du déficit en électricité ira de pair avec la poursuite du déploiement des projets de l’ANSER dont la contrepartie inéluctable reste la mobilisation des ressources financières suffisantes au profit de l’ANSER. Dans ce sens, l’activation de 4 sur 10 des actes générateurs des ressources financières pour l’ANSER par suite des signatures des arrêtés interministériels marque un tournant décisif vers l’effectivité de l’autonomie financière de l’ANSER.

Qu’il s’agisse du Programme de Développement Local des 145 territoires ( PDL145 ) ou des axes prioritaires du quinquennat débutant du Président de la République tout comme des urgences du Ministère de l’Industrie en lien avec le déploiement des zones économiques spéciales, l’électricité transparaît comme l’élément transversal conditionnant leurs succès à eux tous. Voilà pourquoi l’ANSER mettra un point d’honneur à investir dans les études de faisabilité pour accroître le portefeuille de projets disponibles pour exécution dans son Programme d’Investissements Prioritaires (PIP) tout en se prédisposant à manœuvrer l’implémentation du volet électrification du PDL-145 territoires préconisant la construction d’environ 418 centrales solaires.
Dans l’entretemps, pour leur exploitation, les centrales construites par l’ANSER devraient être gérées par des entreprises privées sous forme de délégation de services publics. Cependant, on note avec grand regret d’énormes insuffisances du cadre juridique actuel sur la procédure de recrutement desdites entreprises. Cette question est d’une urgence absolue dans notre agenda pour l’année 2024 d’autant plus que les centrales déjà construites, devraient entrer en activité.
Sur le plan interne à notre institution, lors de 100 premiers jours d’exercice de notre fonction, l’élaboration du cadre organique et des procédures ont consumé la majeure partie de notre attention. Le cadre organique, ayant été adopté, son approbation par le Ministère de tutelle apportera plus d’efficience à notre appareil administratif, qui, par ailleurs, verra ses directions passer de 5 à 7. Nos Poolsdont le fonctionnement concrétise notre approche décentralisée de l’électrification rurale atteindront leur vitesse de croisière cette année pour cause de déploiement d’un nombre toujours croissant des projets.
S’agissant du Fonds Mwinda, le retard auquel nous faisons face dans la finalisation du processus de recrutement de son gestionnaire, selon toute vraisemblance, semble tributaire aux facteurs exogènes à notre institution. Considérant le rôle de levier financier pour l’accélération de l’électrification rurale reconnu au Fonds Mwinda, son accompagnement aussi bien des communautés rurales que des entreprises est attendu partout où l’ANSER inaugurera ses projets. En 2024, dans le nouveau projet de la Banque Mondiale, dénommé PIFORES, le Fonds Mwinda se chargera de la composante liée à la cuisson propre. Du reste, l’année 2024 portera la casquette de la consolidation de l’effectivité de l’électrification rurale avec davantage des projets à mettre en œuvre pour sortir résolument le Congo rural de son ensevelissement dans l’obscurité et le sous-développement.
https://anser.gouv.cd/wp-content/uploads/2024/03/Rapport-Annuel_ANSER_2023.pdf