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01 Déc

En République Démocratique du Congo, c’est la constitution de 2006 augurant la IIIème République qui a consacré la décentralisation comme système institutionnel où les régions se voient attribuer un rôle pivot dans l’administration du territoire. De l’avis de Larisa Stanciu, avec cette approche de gouvernance, « le pouvoir descend du piédestal lointain, inaccessible et centralisé et prend la forme d’une fora de dialogue local ». L’Agence Nationale de l’Electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et péri-urbain greffe sa stratégie globale de l’électrification de la RDC sur cette structure gouvernementale qui privilégie la mise en place des institutions proches des citoyens et susceptibles de répondre au mieux à leurs besoins et préoccupations. ANSER est, aujourd’hui, confortée dans son approche d’autant plus que le récent Programme de Développement Local initié par le Président de la République fait des territoires et provinces l’épicentre du développement.

14 Oct

La libéralisation du secteur de l’électricité à la suite de laquelle l’ANSER a vu le jour au titre de mesure d’accompagnement, a la particularité d’avoir fait revenir l’Etat Congolais sur les bonnes pratiques d’investissements sur fonds propres dans le secteur énergétique. Ces investissements, tels qu’illustrés par les Programmes de Développement Local- 145 territoires, en appellent néanmoins à la conception et à la mise en œuvre des modèles économiques à même d’assurer la pérennisation des ouvrages. Ceci permettra d’éviter toute rechute dans des pratiques de l’Etat providence qui serait incompatible à l’érection du secteur énergétique en un écosystème véritablement libéralisé.

Comment l’ANSER, s’y prend-t-elle, dans le cadre des projets en cours et déjà réalisés ?

13 Sep

La réunion annuelle des Etats autour des objectifs climatiques mondiaux dite la Conférence des Parties se tiendra cette année en Afrique (Egypte) et la RDC prend une part active à l’organisation de cette conférence en servant de siège à sa préparation (PreCop-27). L’enjeu majeur pour les pays africains est d’en découdre avec l’injustice climatique qui fait peser sur eux une lourde responsabilité dans les efforts à fournir pour la conservation des ressources forestières sans contrepartie pondérée de la part de grands pollueurs. Depuis la COP21, les COP se sont succédées sans que n’ait jamais vu le jour la très pharaonique promesse de mobilisation annuelle de 100 milliards USD d’aide à la lutte contre le dérèglement climatique en faveur des nations en voie de développement.