27/05/2023Les récents progrès engrangés dans le secteur énergétique de la République Démocratique du Congo semblent beaucoup en dire sur la nouvelle stratégie gouvernementale, celle qui vise à promouvoir son secteur de l’électricité et plus globalement, tout son potentiel énergétique pour rendre effectif l’essor de son marché. Ces manœuvres sont d’autant plus importantes que le développement du secteur minier et des zones économiques, la préservation et l’atténuation de la pression exercée sur la forêt équatoriale, ainsi que l’essor des économies locales dans la perspective du Programme de Développement Local des 145 territoires, nécessiteront et dépendront critiquement de la disponibilité de l’énergie. Paradoxalement, le faible taux d’accès à l’électricité qui a longtemps caractérisé la RDC fait potentiellement d’elle un des larges marchés émergents de l’électricité en Afrique. C’est notamment par le truchement de la libéralisation du secteur de l’électricité que le Congo entend s’ériger en un vaste marché où les opérateurs énergétiques de tout acabit sont d’ores et déjà conviés à déployer leurs investissements. Un secteur restructuré et en ordre de bataille… Pour assurer le maximum de chances à sa réussite, la libéralisation du secteur congolais de l’électricité s’est vue soutenue par des mesures d’accompagnement ayant occasionné la naissance de deux nouvelles institutions dans l’écosystème institutionnel du secteur de l’électricité, à savoir : l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité (ARE) et l’Agence Nationale de l’Electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER). La première a été mandatée pour réguler la compétition consécutive à la libéralisation, la seconde pour l’encadrement technique et la mobilisation des investissements, ainsi que pour l’électrification effective des milieux ruraux et périurbain. L’opérationnalisation de ces deux structures portent déjà leurs fruits. Alors que l’ARE parvient déjà à attribuer des concessions aux opérateurs donnant lieu aux nouveaux investissements dans le secteur, l’ANSER, pour sa part, a pu produire les Plans Locaux d’Electrification, un document stratégique élaboré suivant l’approche de 145 territoires pour l’encadrement des investissements dans les milieux rural et périurbain. Il est révélateur de l’étendue du marché naissant de l’électrification rurale au Congo. De plus, à l’aube de la libéralisation du secteur de l’électricité, un nouveau cadre réglementaire a vu le jour. Il a l’avantage d’avoir clarifié avec une précision chirurgicale les responsabilités sectorielles de chacune des parties prenantes. Et, pour mieux encadrer le secteur, en 2022, le pays s’est doté d’une Politique Nationale de l’Energie couvrant les hydrocarbures, la biomasse, les énergies renouvelables et l’hydroélectricité. La publication de la Politique Nationale de l’Energie s’est vite vue complétée par la Lettre de Politique du Ministère des Ressources Hydrauliques et Electricité qui table, entre autres, sur la promotion des investissements du secteur privé, les solutions renouvelables décentralisées, le développement du potentiel en hydrogène vert de la RDC et la production du matériel électrique en RDC. Tout cet arsenal réglementaire renforce la viabilité du secteur tout en diversifiant les segments d’investissements dans ce dernier. Association Congolaises des Energies Renouvelables et Décentralisées s’agrandit et se diversifie Le nombre croissant d’adhésion à l’Association Congolaises des Energies Renouvelables et Décentralisées fournit un élément de plus certifiant de l’entrée de nouvels opérateurs énergétiques dans le marché énergétique congolais. Alors qu’en 2021, elle ne comptait que 21 entreprises – membres, elles sont passées à 41 au premier semestre 2023. Elles sont désormais classées suivant leurs segments du marché en trois catégories : cuisson propre, solaire et mini-hydroéléctricité. Comptant parmi ses membres, ALTECH est parmi les premiers investissements locaux dans le secteur congolais de l’électricité depuis sa libéralisation. Son activité, dirait-on, prend de l’ampleur au fur et à mesure que la libéralisation consolide ses assises. Pour preuve, ALTECH a été classée quatrième à l’échelle africaine des entreprises à forte croissance dans le secteur énergétique. Qu’ALTECH soit une entreprise congolaise réalisant une croissance rapide dans le contexte de la récente libéralisation du secteur congolais de l’énergie constitue une évidence probante que notre pays, la RDC, est un marché prometteur au cœur de l’Afrique. Mise en œuvre d’un fonds de subsides, Fonds Mwinda L’ANSER est à l’origine du Fonds Mwinda, un fonds de subsides basé sur les résultats, destiné à doper le pouvoir d’achat des ménages ruraux et intervenir à travers différents mécanismes de « de–risking » en faveur des entreprises investissant dans ces milieux réputés « à risque » pour les investissements. Créé pour servir de levier à l’accélération de l’électrification rurale, le Fonds Mwinda pourvoit des subventions aux ménages défavorisés de l’arrière-pays et contribue à viabiliser la demande pour inciter plus d’investissements privés (stimulation à la fois de l’offre et la demande sur le marché). Après sa phase pilote qui a connu le branchement de 3.000 ménages, le Fonds Mwinda, en 2022, a entamé sa phase intermédiaire qui vise la connexion de plus de 25.294 ménages dans 49 territoires, soient approximativement 23.244 ménages devraient être électrifiés par la technologie Solar Home System (SHS) et 2.050 par la technologie des mini-réseaux. Des investissements toujours croissants pour un marché en pleine expansion…. En 2022, ce n’est pas moins de vingt appels d’offre qu’a lancé l’ANSER, au nom du Gouvernement Congolais. Cela augure incontestablement le retour, sur le devant de la scène, du Gouvernement en matière d’investissements dans le secteur de l’électricité. Ce grand ballet d’investissements ira crescendo, selon les projections du Gouvernement dans le Programme de Développement Local des 145 territoires. Avec une population estimée actuellement à plus de 100 millions d’habitants et des perspectives économiques de la Banque Mondiale la classant dixième  économie du continent, la RDC s’est lancée dans le vaste chantier de la diversification de son économie avec notamment la création des zones économiques, un programme de développement d’infrastructures visant ses 145 territoires et une volonté ferme de promotion d’investissements qui a même vu son agennce nationale de promotion d’investissement (ANAPI) être compté parmi les meilleures de l’Afrique. [...] Lire la suite…
17/04/2023Pour le compte de sa phase intermédiaire visant 49 territoires à desservir avec des projets d’accès à l’électricité et aux services énergétiques, le Fonds Mwinda, fonds de subsides aux ménages basés sur les résultats (RBF), via un contrat signé avec le Groupement Bboxx & Go-Shop, va subventionner, au nom de l’Etat Congolais, le branchement des ménages au mini-réseau solaire dans le quartier B à Bagira dans la périphérie de Bukavu au Sud-Kivu. Pour rappel, le Fonds Mwinda est un fond destiné aux ménages défavorisés et incapables d’accéder aux services énergétiques en raison de leur faible pouvoir d’achat. Ces ménages se retrouvent, généralement, dans les milieux rural et périurbain qui s’avèrent être des segments peu attractifs et risqués pour les opérateurs énergétiques à cause du faible pouvoir d’achat de leurs résidents. Après des études sur le gap entre le coût effectif de branchement au réseau électrique fixé par les opérateurs et le pouvoir réel d’achat détenu par les ménages, l’Etat Congolais intervient pour prendre en charge une partie du coût de branchement en pourvoyant à une subvention aux  ménages qui, du reste, payent la différence. On retrouve à Bagira, le quartier B qui vit essentiellement de l’agriculture, en dépit de la détérioration du sol et de l’élevage, malgré des pâturages de plus en plus amputés par un parc immobilier grandissant au même rythme que l’explosion démographique de la ville. L’accès inexistant aux services énergétiques et aux réseaux de télécommunication constitue un autre trait caractéristique de Bagira. On sait imaginer sans trop de peine le handicap que cause la précarité énergétique sur les activités économiques et les conditions de vie des résidents de cette commune. Cependant, en juillet 2022, le Groupement Bboxx & Goshop a lancé un projet d’installation d’un mini-réseau solaire pour l’alimentation de l’antenne de la société de communication ORANGE. Considérant le surplus de la production énergétique issue de cette installation, l’Etat Congolais, au travers de l’ANSER (Fonds Mwinda), a signé un contrat de subvention avec le Groupement Bboxx & Goshop pour les branchements d’environ 600 ménages au pouvoir d’achat faible au mini-réseau installé. À travers cette subvention, ANSER fait jouer au Fonds Mwinda son rôle d’accélérateur de l’accès à l’électricité aux ménages ruraux et périurbains. A Bagira, l’expérience de la subvention Fonds Mwinda a ému les cœurs et les âmes de nos compatriotes pour qui la volonté du Gouvernement à faire advenir un nouveau jour sur leur quotidien, s’est traduite en une action très virile et à impacts réels sur l’éclosion de leurs activités économiques, leur sécurité et bien-être. [...] Lire la suite…
22/03/2023Représentée par son Directeur Général Adjoint, Cyprien Musimar Ndele, l’Agence Nationale de l’Electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et périurbain a signé, ce vendredi 17 mars 2023, un protocole d’accord avec l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP), représenté par Directeur Général Godefroy Tshimanga Mutuabo. Ledit protocole d’accord porte sur la sensibilisation sur l’efficacité énergétique et la formation de la population  dans le cadre du PDL-145T. Le processus complexe de l’éveil de notre pays au progrès multisectoriel, à partir de sa base territoriale suivant les intentions du Programme de Développement Local-145 T, requiert impérativement des synergies et des actions concertées entre institutions pour conférer à nos actions particulières la complémentarité et une plus grande efficacité. De par son rôle à jouer dans l’exécution du volet énergétique du PDL-145 T, l’ANSER endosse la responsabilité de faire accéder les masses rurales de nos populations aux sources d’énergie fiables, respectueuses de l’environnement et à bon coût. Les différentes technologies impliquées dans nos projets requièrent une main d’œuvre spécialisée que seul l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP en sigle) sait pourvoir sur toute l’étendue du pays où nos projets seront déployés. Voilà donc exprimé en  peu de mot le sens et la portée du partenariat combien stratégique qui voit le jour entre nos deux institutions à travers ce protocole d’accord. Convaincue que l’accès à la connaissance à travers les formations que dispense l’INPP est une des clés à l’explosion des économies locales dans l’arrière-pays, l’ANSER réaffirme son engagement à répondre au défi de la pérennisation des investissements énergétiques issus du PDL-145 T à travers la capacitation des communautés locales. A noter qu’il a été salué la clairvoyance commune des leaderships respectifs de ces deux institutions qui, dans l’exercice de leur mandat spécifique, font preuve d’originalité d’approche pour créer non seulement les conditions nécessaires à l’éclosion du développement mais surtout à sa pérennisation. [...] Lire la suite…
22/03/2023Kinshasa, le samedi 18 mars 2023 – Au Silikin Village, la coordination du Pool Grand Équateur de l’Agence Nationale de l’électrification et des Services Énergétiques en milieux Rural et péri-urbain (ANSER en sigle) s’est entretenue avec la notabilité de l’espace Grand Equateur. 4 sur 5 Gouverneurs, plus de 25 députés et sénateurs, toutes tendances politiques confondues, société civile et autres notabilités, tous réunis aux côtés de l’ANSER, pour faire de l’accès à l’électricité une cause commune pour cette partie du pays. Véritable aubaine, cette rencontre a permis à l’ANSER de dialoguer avec les représentants du peuple sur une de ses préoccupations majeures, à savoir l’accès à l’électricité. En effet, le Pool Grand Équateur de l’ANSER compte 5 provinces (Mongala, Équateur, Tshuapa, Sud-Ubangi et Nord-Ubangi) qui, malheureusement, sont parmi les coins les moins desservis en électricité du pays. Saisissant cette opportunité, l’ANSER a présenté, de façon détaillée, son portefeuille de projets matures destinés à l’amélioration rapide de l’accès à l’énergie dans lesdites provinces. A l’heure actuelle, l’unique obstacle à la mise en œuvre des projets énumérés demeure l’absence de financement. L’appui des représentants du peuple de l’espace Grand Équateur et sa notabilité est donc indispensable. Ils viennent de cette manière soutenir les efforts de l’ANSER, dont une des responsabilités est la mobilisation de fonds au profit de l’électrification rurale. Pour la réalisation de ses projets dans le Grand Équateur, l’ANSER a besoin d’une enveloppe de 18.9 millions USD pour un total de 10 projets à mettre en œuvre, parmi lesquels on compte la construction et la réhabilitation d’une centrale hydroélectrique et la construction de 8 centrales solaires. La rencontre s’est tenue dans un climat de grande convivialité, couronnée par la détermination unanime des participants à faire avancer l’agenda de l’électrification, moteur de l’éclosion des économies locales. [...] Lire la suite…
22/03/2023Kinshasa, Lundi 20 mars 2023 – L’Agence Nationale de l’électrification et des Services énergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER en sigle), représentée par son Directeur Général Idesbald CHINAMULA, a signé avec le diocèse d’Idiofa, représenté par son Evêque Mgr José Moko Ekanga, un protocole d’accord en lien avec le domaine énergétique qui s’étendra sur tout le territoire d’Idiofa. Le diocèse d’Idiofa détient un grand patrimoine d’ouvrages de production énergétique, notamment des centrales hydroélectriques, qui malheureusement, sont soit à l’arrêt, nécessitant des travaux de réhabilitation ou soit, fonctionnant au plus bas de leur capacité. A travers le protocole d’accord signé, l’ANSER s’appuiera sur ce patrimoine et les différentes initiatives du diocèse d’Idiofa pour implémenter de son côté le mandat qu’elle détient pour l’électrification du Congo profond. Cette collaboration tombe à propos d’autant plus que l’ANSER a récemment réalisé un projet d’électrification dans le doyenné d’Ipamu. La gestion dudit projet, par exemple, exigeait la mise en place d’un cadre de collaboration entre l’ANSER et le diocèse d’Idiofa. Aussi la présente collaboration, portera-t-elle sur : La construction de minicentrales hydroélectriques sur des sites présentés par le diocèse et pour lesquels des études de préfaisabilité ou de faisabilité doivent être réalisées dans un délai de 3 à 6 mois ;  La mise en œuvre des projets de minicentrales solaires sur les sites identifiés par l’ANSER ; La réhabilitation et la modernisation des centrales existantes ; Les travaux d’extension de la puissance de ces centrales ; La mobilisation des financements pour l’adaptation de toutes ces centrales aux standards en vigueur ; La mise en place d’un modèle d’affaires susceptible d’être financé, ce qui favorisera la pérennisation de ces centrales. Grâce à ce partenariat, l’ANSER peut désormais procéder au lancement des Appels d’offres pour le recrutement des opérateurs qui réaliseront les travaux de construction de centrales solaires et hydroélectriques. Il en sera de même avec les opérateurs qui seront chargés d’en assurer la maintenance et l’exploitation. [...] Lire la suite…
27/01/2023Dans le souci de promouvoir et de consolider la confiance entre le secteur public et privé, l’ANSER s’est entourée ce jeudi 26 janvier 2023, dans l’enceinte de la concession du Texaf au Silikin Village, des acteurs du secteur privé œuvrant dans le domaine de l’électrification pour l’évaluation de son partenariat avec eux en lien spécifiquement avec ses dossiers récents d’appels d’offre relatif au programme d’urgence d’électrification de l’espace Grand Kasaï et le Fonds Mwinda. Il est à noter qu’à ce jour, avec l’encadrement technique de la Direction Générale de Contrôle des Marchés Publics (DGCMP), l’ANSER a déjà mené avec succès deux processus majeurs de passation des marchés. Le premier a porté sur l’administration des subsides aux bénéficiaires finaux à travers le Fonds Mwinda, tandis que le second s’est attelé sur la sélection des entreprises pour l’établissement des mini réseaux dans la région du Kasaï (bien que cela s’étend au-delà du Kasaï). Sur un total de 31 marchés, 161 offres ont été réceptionnées. Si, de façon générale, ces processus ont occasionné un engouement sans précédent dans le secteur de la part des acteurs privés, plusieurs offres ont, cependant, été invalidées faute de conformité administrative (soit 59%) alors que 25% présentaient des coûts disproportionnellement élevés par rapport aux évaluations internes. Les parties ont reconnu que, avec la libéralisation, ce type de marchés visant à assurer l’électrification rurale et périurbaine est jeune mais le secteur privé l’est aussi dans le contexte de la RDC. Ces deux facteurs conjugués sont suffisants pour justifier le nombre important des soumissions rejetées. Tirant les leçons des faiblesses constatées de part et d’autre, les parties ont convenu à des actions conjuguées. Les pouvoirs publics (ANSER et DGCMP) devraient s’investir à faciliter les processus administratifs, tandis que les banques pour ce qui est des différentes garanties exigées. A son tour, le secteur privé devrait se mettre au diapason des enjeux en fournissant des offres adéquates. Cette rencontre a été très franche et dynamique. Elle a duré 3 heures dont une de présentation et deux de débat. Avec cet exercice, l’ANSER espère que le prochain cycle des appels d’offres sera davantage fructueux que celui en cours. [...] Lire la suite…
27/12/2022Au cours de la cérémonie d’inauguration de ses bureaux à Mbandaka, l’ANSER présente son portefeuille de projets actuels et à venir pour l’espace Grand Kasaï. Désormais présente dans l’espace Grand Équateur, l’ANSER a dévoilé son portefeuille de projets d’Investissements Prioritaires (PIP) pour son Pool Grand Équateur, soit un total de 11 projets, à inscrire dans le volet électrification du Programme de Développement Local-145 territoires. Prenant appui sur l’approche décentralisée, ce portefeuille de projets fait appel à la petite hydroélectricité (centrales hydroélectriques à construire et à réhabiliter) et aux centrales solaires à installer. Pour un total de bénéficiaires estimés à 77 250, ce portefeuille énergétique concerne le Nord-Ubangi, le Sud-Ubangi, la Tshuapa, l’Équateur et la Mongala. Cette présentation s’est effectuée en marge de la cérémonie d’inauguration du bureau de son Pool Grand Équateur. Ce déploiement dans l’espace Grand Équateur offre à l’ANSER la possibilité d’apporter son expertise technique aux autorités locales de 5 provinces que comporte ce pool, en rapport avec les questions d’électrification et de réaliser en leur faveur des projets énergétiques pour l’éclosion des économies locales. Ainsi, les gouverneurs de provinces et autres autorités politico-administratives de niveau aussi bien national que local, présents en ce jour à la cérémonie d’inauguration du bureau de l’ANSER à Mbandaka, se sont fait une idée claire des projets d’électrification se rattachant à leurs entités. Dans l’espace Grand Équateur, ANSER est désormais en ordre de bataille pour promouvoir l’accès à l’énergie pour tous qui est la vision chère au Président de la République, Chef de l’État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi. Notons qu’en ce mois de décembre, l’ANSER a déjà réalisé son premier projet qui est celui d’éclairage public dans les chefs-lieux des 5 provinces de l’espace Grand Équateur. Il s’agit, dans cette première phase, de Gbadolite, Mbandaka, Gemena, Lisala et Boende pour un total de 50 km d’éclairage public à pourvoir avec des lampadaires solaires. En 2023, le projet sera étendu aux chefs-lieux des territoires. Ce projet vise l’éclairage nocturne et ses effets induits sur la sécurité, la prolongation tard dans la nuit des activités culturelles et génératrices des revenus ainsi qu’une économie de l’énergie actuellement produite par la SNEL au profit des ménages et des PMEs. Il sied de savoir que, dans son implémentation, une des spécificités de ce projet réside dans son recours à la main d’œuvre locale formée à la mise en place et à la maintenance des équipements. [...] Lire la suite…
09/12/2022Lancée le 6 septembre 2022, la phase 1 de collaboration du projet Nexus Nature – Paix dans l’Est de la RDC, financé par le PNUD et mis en œuvre par l’ANSER, prend fin ce 7 décembre 2022. Cette phase du projet s’est clôturée par une conférence-débat de haut niveau sous le thème « l’énergie comme facteur de consolidation de la paix et moteur de relance économique dans les zones post-conflit ». Pour cette première phase, la collaboration qui s’est penchée sur les solutions pour l’amélioration des conditions de vie des populations Congolaises vivant autour des aires protégées de la RDC de l’est de la RDC a réuni trois grandes composantes majeures touchant directement aux programmes d’urgence aussi bien du PNUD que du gouvernement de la RDC, à savoir (1) la consolidation d’une paix durable dans les zones cibles, (2) la relance de l’économie locale dans les zones post conflit et (3) la protection de la nature. La phase 1 de ce projet, qui prend fin aujourd’hui, consiste à analyser le contexte, renforcer les capacités des parties prenantes et proposer une réponse programmatique ayant l’énergie au centre de sa stratégie. Le projet a permis aux deux partenaires de : Produire une étude sur la dynamique des conflits, de son impact économique dans les zones post conflit et la proposition d’une réponse programmatique (dont un projet bancable et 3 projets en cours de finalisation) ; Renforcer les capacités des agents de l’ANSER à travers une formation et un échange d’expériences avec l’Agence Sénégalaise de l’Électrification Rurale ; Le renforcement des capacités des Operateurs des Services Énergétiques et des coordinateurs des pools ANSER a été reporté à une date ultérieure suite au contexte sécuritaire dégradé dans la ville de Goma. Une possible relocalisation de l’atelier à Kinshasa est envisagée sur :L’efficacité énergétiqueLes modèles économiquesLa législation énergétique Échange d’expériences entre différents pools. Après évaluation des solutions proposées, il est possible pour le PNUD et l’ANSER d’amorcer une 2e phase qui consistera en une levée des fonds et la mise en œuvre des projets bancables proposés et justifiés par l’étude. Celle-ci réunira le secteur public, privé ainsi que la population pour un 4P gagnant. Pour toute questions relatives à cet évènement, merci d’adresser vos questions à Mme Soraya Aziz Souleymane (Directrice de Communication et Mobilisation des Partenariats/ANSER). [...] Lire la suite…
01/12/2022En République Démocratique du Congo, c’est la constitution de 2006 augurant la IIIème République qui a consacré la décentralisation comme système institutionnel où les régions se voient attribuer un rôle pivot dans l’administration du territoire. De l’avis de Larisa Stanciu, avec cette approche de gouvernance, « le pouvoir descend du piédestal lointain, inaccessible et centralisé et prend la forme d’une fora de dialogue local ». L’Agence Nationale de l’Electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et péri-urbain greffe sa stratégie globale de l’électrification de la RDC sur cette structure gouvernementale qui privilégie la mise en place des institutions proches des citoyens et susceptibles de répondre au mieux à leurs besoins et préoccupations. ANSER est, aujourd’hui, confortée dans son approche d’autant plus que le récent Programme de Développement Local initié par le Président de la République fait des territoires et provinces l’épicentre du développement. Sur terrain, ANSER subdivise notre large territoire national en 6 Pools à électrifier : Pool Grand Oriental, Pool Grand Equateur, Pool Grand Est, Pool Grand Kasaï, Pool Grand Ouest et Pool Grand Katanga. Chaque pool est un conglomérat de 4 à 6 provinces sous la supervision d’un coordonnateur. Ceux-ci concrétisent l’ancrage local de l’ANSER et chaque coordonnateur de Pool veille à la collecte des données au niveau local, à la planification de l’électrification au niveau local et au soutien technique à apporter aux gouverneurs dans l’élaboration des cahiers de charges relatifs aux différents projets d’électrification, contrôle qualité et la mise en place des modèles économiques. C’est dire qu’il se comporte en courroi de transmission des besoins locaux au niveau national dont il finit par refléter les options au niveau local. La répartition des Pools, loin d’être hasardeuse, tient compte de certaines spécificités régionales comme les réalités socio-économiques et certains traits culturels. Ce regroupement, est, d’ailleurs, déjà d’usage chez certains opérateurs du secteur énergétique, d’autres acteurs de développement comme le PNUD et même dans des structures gouvernementales à l’instar du Ministère de l’Industrie qui y recourt pour sa répartition des Zones Economiques Spéciales. S’agissant des caractéristiques communes aux provinces ainsi regroupées en Pool, par exemple, les provinces du Pool Grand Oriental tout comme celles du Pool Equateur ont la particularité de présenter un gros potentiel agricole, touristique et d’être le foyer des enjeux climatiques avec notamment le centre de recherche de Yangambi. Le Pool Equateur est aussi singulièrement marqué par les difficultés d’accès et une économie fort dépendante du traffic fluvial, pauvre couverture énergétique et d’abondante culture du café. Le Pool Est, pour sa part, est d’une très grande particularité par le fait que la matérialisation de la libéralisation du secteur énergétique y est bien concrète par l’existence du premier marché de l’électricité du pays avec plusieurs opérateurs opérationnels. L’entreprenariat y est très avancé avec beaucoup d’ONG et un grand activisme de la FEC à noter. Le Pool Grand Katanga connaît une intense activité minière très énergivore généralement au détriment des populations rurales livrées à la précarité énergétique. Avec une population détenant un grand pouvoir d’achat, le Pool Grand Kasaï héberge beaucoup d’infrastructures énergétiques en construction ou en arrêt nécessitant des réhabilitations. En dernier lieu, le Pool Grand Ouest qui comprend la couronne périurbaine de la ville de Kinshasa, présente un grand potentiel d’extension du réseau national. L’usage élargi des cuissons propres y est aussi à promouvoir. En un peu moins de deux ans après son opérationnalisation, ANSER a réussi le pari de la décentralisation en se déployant sur toute l’étendue du territoire national à travers ses six Pools. Ce processus s’est opéré en faveur d’un rapprochement avec les entités locales à qui elle apporte désormais son appui technique via le coordonnateur et au profit de qui elle initie des projets. Cette décentralisation a, par exemple, énormément favorisé la collecte de données ayant rendu possible la production des Plans Locaux d’Electrification-145 territoires.   Par ailleurs, cette approche décentralisée se couple à merveille avec le recourt aux solutions énergétiques décentralisées qui sont de production d’énergie à petite échelle située à l’emplacement de la demande ou à proximité. De la sorte, même sans connexion au réseau national, les provinces savent bâtir leur autonomie énergétique nécessaire à leur éclosion socio-économique. Pour tout dire, ANSER compte 6 coordonnateurs. Ils ont été récemment notifiés de leur recrutement après avoir franchi les différents seuils d’un laborieux processus de recrutement conduit par une firme spécialisée. Ces derniers ont, à leur actif, rendu possible l’ouverture de nos bureaux provinciaux, établi des synergies avec les gouverneurs des provinces et autres parties prenantes du secteur énergétique au niveau provincial mais plus crucialement ils ont parcouru chacun les territoires de leurs Pools afin de produire des Programmes d’Investissements Prioritaires 2022-2025. [...] Lire la suite…
18/10/2022Comment couvrir les besoins énergétiques des populations enclavées, pauvres et celles vivant dans les zones à conflits ? En plein dans le Congo profond, nous sommes à Basankusu, pays de Ngombe, vaste territoire enclavé, en pleine foret Équatorial qu’on ne découvre qu’au péril de sa vie dans des embarcations de fortune sur le majestueux fleuve Congo. Ici, on côtoie au quotidien le fleuve et la forêt jusque dans leurs méandres insoupçonnés pour y prélever, sans en abuser, tout ce dont on a besoin pour sa survie. Mais à la tombée du jour, on peine à distinguer sur le sol ferme son ombre tant l’obscurité est épaisse et l’électricité absente. De Basankusu à Bunagana en passant par Kwamouth, la problématique de l’accès à l’électricité s‘accouple soit à l’extrême pauvreté, à l’enclavement ou soit encore aux conflits. Une réalité, à quelques différences près, commune à tous nos 145 territoires. Un peu partout dans l’arrière-pays, à l’image de Basankusu, de vastes zones propices à la production à grande échelle des cultures pérennes telles que l’huile de palme, le café, le cacao, restent englouties dans le sous-développement en raison de l’absence d’opérateurs énergétiques, du faible pouvoir d’achat des ménages et de l’inadéquation des stratégies de développement utilisées. Heureusement, observe-t-on, huit ans après la libéralisation du secteur congolais de l’électricité, la résolution de l’équation de l’accès universel à l’électricité semble de plus en plus se dénouer avec des signaux des progrès indéniables. La pénurie énergétique quasi permanente et générale fait progressivement place aux ilots de lumières. Car, désormais, au Congo, des villages lointains, font l’expérience de la lumière et de la transformation de leurs tissus économiques. Ce franc succès quoiqu’encore timide, résulte de l’ANSER (Agence Nationale de l’Electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et péri-urbain et de l’ARE (Autorité de Régulation du Secteur de l’Electricité) dont l’opérationnalisation, deux ans après, semble avoir joué en faveur d’une nouvelle dynamique dans la question de l’accès à l’électricité des communautés rurales et des couronnes péri-urbaines des villes. C’est dans ce cadre que la RDC a été invitée à participer à un panel de haut niveau afin de contribuer à la redéfinition d’une stratégie d’approche pour « Accélérer l’Accès à l’Energie pour les Pauvres en Afrique au Milieu de Crises Multiples ». Dans les lignes qui suivent, est dépeint un succinct état de lieu des avancées enregistrées dans le secteur avec exposé des préalables à observer pour un accès accéléré des masses rurales à l’énergie. Des progrès déjà palpables mais encore insuffisants Trois mois passés, à Bonga Yasa, à Yasa et Bwala Yulu dans le territoire de Masimanimba, la vie s’organisait avec les fortes contraintes inhérentes au manque de l’électricité : un grand hôpital de référence de la place qui ne savait fonctionner à plein régime faute de l’énergie, absence des moulins, la carence en eau potable, des institutions scolaires et académiques handicapés, etc. Pourtant, il a fallu que l’ANSER y installe une série de micro centrales photovoltaïques pour corriger en un clin d’œil les défis auxquels cette population faisait face depuis des lustres. Une fois l’accès à l’électricité garantie, sa commercialisation au coût réel ouvre une autre boite à pandore tant la pauvreté ambiante fait vivre beaucoup avec moins de 2 USD par jour avec la possibilité de n’affecter que 5 USD mensuellement aux dépenses énergétiques. Par le truchement de l’ANSER, le Gouvernement de la RDC a fait montre d’audace et d’une volonté politique manifeste, comme jamais auparavant, au point d’être à la manœuvre comme l’instigateur du changement dans le secteur énergétique. La création suivie de la capitalisation du Fonds Mwinda, fonds de subside pour l’accélération de l’accès à l’énergie en milieux rural et périurbain en est une preuve. Ce fonds sait intervenir au profit des ménages des cités du territoire de Masimanimba susmentionnées pour doper leur pouvoir d’achat de l’électricité. En faveur de l’accès des communautés rurales aux solutions solaires, le Fonds Mwinda, dans sa phase de recherche a permis à environ 3 000 ménages d’en découdre avec la précarité énergétique. Dans sa phase intermédiaire pour laquelle les appels d’offres ont déjà été publiés et les opérateurs dument sélectionnés, ce n’est pas moins d’un demi-million d’individus qui accèderont à l’électricité dans le Congo profond. C’est dire que l’opérationnalisation de l’ANSER au titre des mesures d’accompagnement de la libéralisation du secteur de l’électricité a donné des ailes à la volonté de l’Etat Congolais de résorber la question de l’accès des communautés rurales à l’électricité. S’agissant de la planification de ladite électrification rurale, un recueil de Plans Locaux d’Electrification est désormais disponible, de même qu’un Programme d’Intervention Prioritaires regroupant des projets matures. Pour illustrer davantage le niveau inédit d’implication de l’Etat Congolais, l’ANSER s’est vu doter des moyens conséquents pour réaliser des projets d’urgence d’électrification rurale voyant au passage son budget passer d’à peine quelques milliers de USD à des millions. A l’heure actuelle, la volonté politique requise pour le changement de narratif dans le secteur de l’électricité est bel et bien là. Et il s’ensuit déjà quelques progrès mais aux vues de l’immensité du pays et de la complexité du défi, notre réponse devrait s’avérer plus stratégique et concertée avec toutes les parties prenantes et partenaires techniques et financiers de l’écosystème énergétique. Une coupe d’obstacles à l’électrification rurale à vider : les desiderata du secteur privé Comme nation, les lacunes enregistrées dans la promotion des investissements en faveur d’un accès élargi à l’électricité produisent des effets d’entrainement négatif dans l’atteinte de plusieurs autres Objectifs du Développement Durable (ODD). Le groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Mondial International ont placé cette question au cœur de leur rencontre annuelle de 2022 tenue du 10 au 15 octobre à Washington DC. Au cours des échanges, le secteur privé a mis en évidence les nombreux défis rencontrés sur terrain pour atteindre les plus pauvres des pauvres. Parmi ces défis : (1) L’augmentation des prix de composantes de base pour les solutions solaires depuis la survenance de la pandémie a Covid-19 et les mesures drastiques prises par la Chine ; (2) L’enclavement de ces zones rendant les coûts logistiques plus lourds et donc les prix de vente plus chers ; (3) La pauvreté de la population concernée rendant ainsi leurs demandes non solvables et les niveaux des risques très élevés ;  (4) Des réglementations parfois trop contraignantes difficiles d’attirer le secteur privé ;  (5) Le faible niveau d’aides financières de la part de différents partenaires au développement pour aider à réduire les niveaux des risques encourus par la desserte des zones rurales pauvres et enclavées ainsi que celles en proie à des conflits de diverses natures. Ce sont là autant d’obstacles identifiés qu’il faille lever en guise des préalables à une véritable accélération de l’accès à l’énergie au Congo tout comme en Afrique. Des préalables à l’accélération et au passage à grande échelle de l’électrification des milieux rural et péri-urbain Forte de son expérience de terrain et après avoir capté les desideratas du secteur privé, l’ANSER, lors de son intervention au 2022 annual meeting des institutions de Breton Woods, a établi son diagnostic et étalé des éléments constitutifs des préalables à observer pour une effective accélération de l’électrification rurale du Congo dans le contexte libéralisé de son secteur de l’électricité en considérant le moyen et le long terme. Eléments du diagnostic du secteur à l’heure actuelle Un leadership actif de la part du gouvernement A la différence des autres réformes entreprises sans résultats probants, la réforme engagée sur l’électricité est considérée comme l’une de plus ambitieuses de la RDC. Elle est celle où le Gouvernement s’illustre en champion avec la mise en place de l’ANSER et les appuis lui apportés. Comme jamais auparavant, l’Etat Congolais agit, en premier instigateur du changement de narratif dans le secteur, en investissant dans la capitalisation du Fonds Mwinda et dans bon nombre de projets actuels en lien avec l’électrification rurale. Le secteur privé, premier bénéficiaire de la libéralisation En menant la danse de l’électrification rurale, le Gouvernement congolais vise à débloquer les investissements privés car, très conscient du fait que le développement du secteur de l’électrification rurale/péri-urbaine, par nature hors réseau, est assez complexe. Outre les questions structurelles qui plombent le monde rural, l’électrification rurale présente des risques très élevés liés à la demande. Les financements privés sont toujours limités du fait souvent de la taille, peu critique, du marché (des mini, voire nano réseaux – entre 10 et 100 kw -) souvent en dessous des seuils minima d’emprunt (sur les marchés des capitaux). Eléments des préalables à l’électrification accélérée à l’heure de la libéralisation Renforcer le pouvoir d’achat des ménages pour sécuriser une demande solvable Pour ce faire, une conjugaison d’approches doit donc être déployée pour attirer les investisseurs privés : Primo, des subventions, en ciblant les usagers vulnérables dans les zones reculées. Le Fonds Mwinda montre déjà un certain succès pour inciter les entreprises à entrer sur de nouveaux marchés. Secundo, des mécanismes de couverture pour diminuer les risques des investisseurs et faciliter la mobilisation de dette et d’equity dans les projets de mini-réseaux sont indispensables. Cela peut passer par de nouveaux fonds de garantie ou des mécanismes plus innovants permettant, par exemple, de garantir un revenu minimum au développeur de mini-réseau pour le prémunir contre le risque d’une demande insuffisante. L’Energie comme catalyseur du développement Cependant, ces mécanismes doivent être structurés et adaptés aux marchés locaux. Ils doivent permettre d’accompagner plus de projets. Au-delà de l’accès à l’électricité, ils doivent encourager le développement socio-économique des régions en crise. C’est cela même la perspective de la RDC qui vient de lancer un vaste programme de Développement Local, le PDL_#145 territoires. Les appuis des partenaires devraient pouvoir accompagner cette approche décloisonnée en facilitant les financements et le dialogue entre secteurs (par exemple des programmes joints agriculture – énergie – routes). Les partenaires au développement devraient, de ce fait, faire preuve d’audace dans leurs approches en déployant des outils flexibles et réactifs, en mettant en place des procédures accélérées, considérant l’urgence de la situation dans ces territoires en crise. Nos attentes à l’endroit de la Banque Mondiale, du FMI et autres partenaires L’audace : autant nous avons, au niveau du Gouvernement, pris les taureaux par les cornes, autant nous attendons de nos partenaires une nouvelle approche d’appui qui devra s’appuyer sur les axes suivants :  Mobilisation des financements privés plus importants, à la hauteur des défis à relever Jusqu’à présent, il y a plus de promesses d’argent que leur décaissements (ou réalisations des promesses). Si les besoins se chiffrent aujourd’hui en de dizaines de milliards de USD, on ne peut pas régler cette question avec simplement les quelques millions usd souscrits aujourd’hui. Il faut plus d’ambitions en termes d’engagements financiers. Renforcer nos instruments d’incitation financière (Subsides aux bénéficiaires finaux, le Fonds Mwinda, mais dans une approche innovante RBF mais qui intègre les surcoûts pour permettre aux opérateurs d’affronter les défis logistiques et sécuritaires (dans les zones rurales enclavées et en proie à des conflits). A ceci, devrait être joint le fonds de garantie, car les subsides aux usagers finaux ne sont pas suffisants (à entendre les entreprises); Utiliser les instruments nationaux mis en place par les gouvernements, tel que l’ANSER, Plutôt que de continuer à créer des structures parallèles (appelées : Unités de gestion), il faut y investir tous les appuis nécessaires (capacités); Simplifier les procédures en les adaptant à la situation de fragilité qui caractérisent ces zones (on ne peut pas exiger les mêlées du diligence pour la construction d’une mini centrale hydroélectrique de 300 MW que pour pour la mise en place d’une centaine de micro/réseaux à base du solaire dans les zones rurales enclavées, pauvres et en proie à des conflits armés; soutenir l’approche intégrée et multi-sectoriel promue par le Programme de Développement à la base -145 Territoires, approche bottom-up qui permet d’intégrer l’énergie dans une stratégie cohérente du développement. Le programme de développement local le PDL 145 Territoires est une très bonne initiative qui mérite le soutien de tous les partenaires. ANSER qui a la charge de piloter le volet « accès à l’électricité » de ce vaste programme veillera à ce que l’électricité s’intègre de la bonne manière dans les stratégies locales (PDP, Plan de Développement Provincial et plans de développement au niveau de différents territoires). Des programmes couplés tels Agriculture-électricité-désenclavement ou pistes de dessertes rurales seront le mode d’opération de la réponse « accès à l’électricité » dans les zones et territoires où interviendra le programme de 145 territoires. Conclusion Pour tout dire, l’accélération de l’électricité dans les milieux récalcitrants aux approches conventionnelles nécessite une grande ouverture d’esprit et une approche innovante sur fond de la collaboration entre le gouvernement, les investisseurs et les partenaires techniques et financiers. Pour atteindre les ODD dans les délais que nous nous sommes fixés globalement, chacun de ces acteurs doit prendre en compte les difficultés que nous avons de reproduire des solutions toutes faites et se préparer à vivre les conseils que nous prônons : Think Global, Act Local ! Idesbald CHINAMULA  Directeur Général,ANSER [...] Lire la suite…
14/10/2022La libéralisation du secteur de l’électricité à la suite de laquelle l’ANSER a vu le jour au titre de mesure d’accompagnement, a la particularité d’avoir fait revenir l’Etat Congolais sur les bonnes pratiques d’investissements sur fonds propres dans le secteur énergétique. Ces investissements, tels qu’illustrés par les Programmes de Développement Local- 145 territoires, en appellent néanmoins à la conception et à la mise en œuvre des modèles économiques à même d’assurer la pérennisation des ouvrages. Ceci permettra d’éviter toute rechute dans des pratiques de l’Etat providence qui serait incompatible à l’érection du secteur énergétique en un écosystème véritablement libéralisé. Comment l’ANSER, s’y prend-t-elle, dans le cadre des projets en cours et déjà réalisés ? De façon générale on assimile le modèle économique à la manière dont une entreprise entend créer de la valeur pour l’ensemble de parties prenantes de son écologie. Pour l’ANSER, l’objectif général, loin d’être cantonné au simple accès à la lumière, est celui de transformer le tissu socioéconomique en y injectant de l’énergie. C’est la raison pour laquelle ses projets réalisés et ceux en cours intègrent toujours les services énergétiques nécessaires à la génération des emplois et du flux financier à même de nourrir l’économie du marché dans les milieux rural et périurbain. Sur terrain, c’est donc dans une phase pilote que l’ANSER s’évertue à relever les défis et saisir les opportunités relatives à la mise en œuvre de possibles modèles économiques. Au nombre de défis, par exemple, on épingle l’absence d’opérateurs locaux expérimentés dans la gestion des ouvrages énergétiques construits en milieu rural, en même temps qu’une réticence des opérateurs internationaux expérimentés, qui manquent de connaissances locales. Ceci est une opportunité pour l’ANSER de renforcer en capacités techniques les acteurs de développement existants, qui maitrisent les réalités économiques de l’arrière-pays. A Ipamu dans le territoire d’Idiofa, l’ANSER a dû recourir à l’ONG ADEPI qui produisait déjà de l’électricité thermique (groupe électrogène) et la facturait à prix d’or. Une assistance technique est offerte à cette ONG, avec pour finalité de devenir un opérateur dûment agrée, conformément à la loi sur l’électricité. A la mission catholique de Yasa, Bonga Yasa et Bwala Yulu dans le territoire Masi-Manimba, en l’absence d’une structure locale à la dimension de l’ADEPI d’Ipamu, c’est un service de la CENCO que l’ANSER appuie. L’assistance technique consiste en la formation d’une main d’œuvre qualifiée pour la gestion, l’exploitation et la maintenance des infrastructures énergétiques solaires ainsi que l’accompagnement dans la transformation des acteurs locaux en véritable opérateurs des services énergétiques. Dans les deux projets, considérés comme pilotes, il est entendu que les compteurs prépayés seront installés auprès de chaque ménage et l’intervention du Fonds Mwinda permettra à un plus grand nombre de ménages d’avoir accès à l’électricité et aux services énergétiques (adduction d’eau potable, services artisanaux, éclairage public, moulins etc..). Tout compte fait, le modèle que l’ANSER entend implémenter tient compte des réalités et spécificités propres à chaque contrée à électrifier. Plus concrètement, à l’heure actuelle, le cycle du modèle économique que l’ANSER expérimente a pour point d’origine son propre budget. C’est lui, qui, s’appuyant sur son matelas financier (allocation budgétaire du Gouvernement Congolais de l’Etat congolais, les redevances et taxes dues à ANSER, dons et autres assistances financières des partenaires financiers) initie des projets en faveur des milieux rural et périurbain en conformité avec les pratiques en vigueur en matière de passation de marché. L’opérateur sélectionné pour la construction et la production de l’électricité se charge de matérialiser le projet. Les clés de l’ouvrage construit sont ensuite remises à un deuxième opérateur (ou le même) sélectionné à l’issue d’une nouvelle procédure de recrutement basée sur la passation de marché. Ce dernier opérateur gère l’ouvrage au quotidien, assure la commercialisation de l’électricité produite et la rentabilité de l’investissement, tout en prenant soin de s’acquitter du paiement des redevances et autres taxes dues à l’ANSER et autres structures de l’Etat. Pour besoin d’orthodoxie aux règles de l’économie du marché, l’électricité produite est fournie à titre onéreux. Dans le circuit ainsi décrit, le Fonds Mwinda, fonds de subside dédié à l’accélération de l’électrification rurale, intervient pour doper le pouvoir d’achat de certaines populations pauvres sur une période à préciser. On estime que l’accès à l’électricité occasionnera, au profit de la population, une diversification des activités économiques et l’éclosion de l’artisanat local ainsi que celle des PMEs. De la sorte, le pouvoir d’achat aussi bien des ménages que des PMEs de la place se retrouve consolidé pour supporter le coût d’achat réel de l’électricité tout en générant au passage une croissance de la demande à laquelle l’opérateur saura répondre en accroissant sa capacité installée. Ces projets pilotes se poursuivront jusqu’à la fin de l’année en cours au bout de laquelle ANSER aura acquis suffisamment des données pour développer sa stratégie économique à mettre en œuvre lors du passage à l’échelle de l’électrification rurale dans l’optique du Programme de Développement -145 territoires. [...] Lire la suite…
05/10/2022Avec l’appui de l’USAID et du Power Africa Off-Grid Program (PAOP), l’Agence Nationale de l’Electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et périurbain a procédé à la finalisation et la validation de sa stratégie et de son plan d’action en matière d’égalité des genres lors de l’atelier organisé dans son enceinte du 03 au 05 Octobre 2022. Pour sa mise en œuvre, la politique d’égalité des genres qu’adopte ANSER, en ce jour, se déploie sur deux niveaux : Niveau institutionnel, consistant à la prise en compte des questions des genres dans la gouvernance, les opérations et la culture du lieu de travail ; Niveau des projets, dans la promotion au sein de l’ANSER et de ses partenaires d’exécution d’un engagement inclusif des parties prenantes et d’une prise en charge pondérée garantissant équitablement l’accès à l’énergie aux hommes comme aux femmes en milieux rural et périurbain. Comme l’affirment la Constitution de la RDC ainsi que la Loi n° 15/013 du 1er août 2015 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité et la politique genre y afférente, les femmes et les hommes, ayant des identités sociales distinctes, la mise en œuvre d’une politique de genres assure une prise en compte des exigences liées à leurs intérêts, besoins et priorités respectives. C’est de ce cadre légal que découle la stratégie finalisée au cours de cet atelier. A travers la validation de sa stratégie et de son plan d’action en matière d’égalité des genres, l’ANSER complète un indicateur de plus pour s’assurer un impact inclusif dans la poursuite de la promotion de l’accès pour tous à l’électricité à hauteur de 30% à l’horizon 2025 et 60% à l’horizon 2030. En raison de leur expérience avérée dans l’implémentation de politique de genres, l’USAID et Power Africa Off-Grid Program comptent parmi les deux partenaires techniques ayant accompagné ANSER dans la formulation de ses objectifs dans la matière. Attentif à la question de l’égalité des genres, le gouvernement de la République s’est vu représenté par bon nombre de ses ministères : celui des Ressources Hydrauliques et Electricité, du Genre, de Petites et Moyennes Entreprises, du Développement Rural, de l’Agriculture. Bien d’autres institutions et partenaires stratégiques de l’ANSER étaient également invités, à l’instar de l’ARE, PNUD, ACERD, UKAID, Union Africaine et la Banque Mondiale. Pour toute question concernant cette activité, merci de contacter le numéro : +243 810111171. [...] Lire la suite…
15/09/2022Conformément à la vision du développement à la base du Congo prônée par le Président de la République, l’ANSER, dotée des moyens conséquents, lance une série de 11 avis d’appels d’offres en rapport avec le volet électrification rurale du Programme de Développement Local-145 territoires.  Les projets consécutifs auxdits avis d’appels d’offres auront, d’une part, trait à la construction de 3 centrales hydroélectriques pour l’électrification des cités de Walikale (territoire de Walikale-Nord Kivu), Miti (territoire de Kabare-Sud Kivu) et Bili (territoire de Bosobolo -Nord Ubangi) ; et d’autre part, à la construction de 8 centrales solaires photovoltaïques dans les cités de Lukalaba, Katanda, Lubefu, Luiza, Tshimbulu, Mweka, Lodja et Luebo. Au total, ce sont des milliers de ménages qui verront un jour nouveau se lever sur leur quotidien avec en vue une explosion de leur écosystème économique ouvrant aux possibilités infinies pour la transformation des produits miniers, agricoles et l’artisanat local. Pour rappel, au mois de juillet passé, l’ANSER a lancé 14 avis d’appels d’offres pour 14 projets d’électrification rurale au profit de 14 territoires sur les 26 que compte l’espace Grand Kasaï. A ce jour, plusieurs ouvertures de plis ont eu lieu, les offres sont actuellement en cours d’analyse dans les différentes sous-commissions mises en place. Dans les prochains jours, les identités des attributaires pressentis seront connues bien évidemment après le contrôle a priori de la Direction Générale de Contrôle des marchés publics (DGCMP). Dans l’entretemps, l’ANSER a pris toutes les dispositions idoines pour s’assurer la réussite du pari de la transparence, de l’équité et de l’égalité dans l’analyse et l’attribution de différents marchés. Les opérateurs du secteur énergétique sont donc vivement encouragés à répondre à nos avis d’appels d’offres disponibles pour téléchargement sur le site www.anser.gouv.cd. Les soumissionnaires sont priés de transmettre leurs offres aux dates respectives mentionnées sur les avis d’appels d’offres à notre adresse physique : 4854, Av. Lukusa, Kinshasa/Gombe ou par courrier à pm@anser.gouv.cd. Avec le Programme de Développement Local-145 territoires impulsé par le leadership du Chef de l’Etat, la RDC revient après plusieurs années sur les bonnes pratiques des investissements sur fonds propres de l’Etat dans le secteur de l’énergie. [...] Lire la suite…
13/09/2022La réunion annuelle des Etats autour des objectifs climatiques mondiaux dite la Conférence des Parties se tiendra cette année en Afrique (Egypte) et la RDC prend une part active à l’organisation de cette conférence en servant de siège à sa préparation (PreCop-27). L’enjeu majeur pour les pays africains est d’en découdre avec l’injustice climatique qui fait peser sur eux une lourde responsabilité dans les efforts à fournir pour la conservation des ressources forestières sans contrepartie pondérée de la part de grands pollueurs. Depuis la COP21, les COP se sont succédées sans que n’ait jamais vu le jour la très pharaonique promesse de mobilisation annuelle de 100 milliards USD d’aide à la lutte contre le dérèglement climatique en faveur des nations en voie de développement. En raison de la centaine de millions d’hectares de forêt qu’il regorge, le bassin du Congo s’impose comme un atout majeur pour l’humanité dans la gestion du dérèglement climatique. C’est en considérant sa capacité d’absorption de carbone, soit 1,2 milliard de tonnes de dioxyde de carbone par an, que l’on appréhende mieux le qualificatif de « pays solutions » qu’ont revendiqué la RDC, la Malaisie et le Brésil lors de la COP 26 de Glasgow. Il faut souligner que ces 3 pays détiennent à eux seuls un large pourcentage des forêts tropicales mondiales. Mais comment préserver cette biodiversité essentielle à la lutte contre le réchauffement climatique sans financer la politique énergétique à même de rendre les communautés locales moins dépendantes des produits forestiers dont le bois de charbon pour leur survie ? Le gouvernement congolais, désespérément en quête de financement, s’est vu contraint de procéder à la vente de ses blocs pétroliers à la lisière de ses aires protégées au grand dam de la communauté internationale. Favoriser l’accès à l’énergie renouvelable pour diversifier la gamme d’activités économiques des communautés rurales au profit de la protection de l’environnement. Du point de vue de l’Agence Nationale de l’Electrification et des Services Energétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER en sigle), il ne fait pas l’ombre d’un doute que garantir l’accès à l’électricité et aux services énergétiques aux communautés rurales participe à la préservation de la forêt du bassin du Congo. En effet, en plus du fait que les communautés rurales abreuvent leur besoin énergétique en recourant aux bois morts, elles sont aussi engagées dans la production non durable du bois-énergie avec des conséquences désastreuses sur les forêts du bassin du Congo. La raison de cette situation est qu’en l’absence d’énergie électrique, l’unique produit que les populations rurales peuvent récolter, transformer, conserver et revendre plusieurs mois après, et plusieurs kilomètres loin de chez elles, à savoir dans les grandes villes de la RDC, c’est le charbon de bois. De façon générale, l’empreinte écologique des communautés rurales est faible en comparaison à celle des agglomérations urbaines au profit desquelles le déboisement de forêt s’opère. Or, plusieurs études économiques ont démontré que l’accès à l’électricité fait exploser l’écosystème économique des communautés rurales avec des possibilités infinies pour la transformation des produits miniers, agricoles et de manufactures. Un mot comme en cent, l’électricité offre une multitude d’alternatives économiques au profit de l’abandon de la filière du charbon de bois. C’est donc naturellement cette approche, que l’ANSER préconise. C’est, d’ailleurs, tout le sens à reconnaitre à son soutien aux opérateurs de l’électricité et des services énergétiques en milieux ruraux et périurbains. En témoigne le protocole d’accord qu’elle a signé, par le truchement du Fonds Mwinda, avec l’Activité de Soutien aux Forêts et à la Biodiversité (FABS, un projet de l’USAID) pour soutenir la participation du secteur privé et des organisations non gouvernementales en facilitant et en accélérant l’accès aux solutions et alternatives au charbon de bois. Le Fonds Mwinda, conçu pour accélérer l’électrification rurale, poursuit la quête de financement pour l’enveloppe de 500 millions requis pour ses ambitions. En attendant la COP27, la RDC exprime ses désidératas à la Precop A l’épineuse équation du faible taux d’accès à l’électricité dans les zones rurales et périurbaines, identifiée comme une cause majeure de la déforestation et de la production du bois-énergie non durable, l’ANSER apporte son expertise technique telle qu’illustrée à ce jour par la production des Plans Locaux d’Electrification des 145 territoires assortis des projets. De quoi dire que l’équation est à moitié résolue. Il n’en demeure pas moins le besoin en financement, l’autre moitié de l’équation. Lors de la COP26 à Glasgow, la RDC avait exprimé sans détour ses attentes sur le respect des engagements pris à la Cop 21 par les pays industrialisés en faveur des pays abritant les forêts et les ressources naturelles, pour récompenser leurs efforts de protection de ses forêts. « Nous détenons des ressources nécessaires pour réguler la crise climatique et nous sommes à la COP26 pour faire valoir nos acquis et exiger des compensations justes au prorata de nos sacrifices », ainsi s’était exprimé le Président de la République.  Cependant, force est de reconnaitre que la concrétisation des promesses obtenues fait encore défaut. Et, pourtant, la manne financière, censée servir des contreparties aux efforts de préservation des forêts de la RDC, pourrait jouer un rôle décisif dans le financement des projets d’électrification des communautés rurales. Programmés pour début septembre en RDC, les travaux préparatoires de la COP27 seraient l’occasion pour la RDC d’aiguiser son argumentaire en vue d’accéder aux dividendes financiers proportionnels à son engagement pour la préservation du bassin du Congo. [...] Lire la suite…
06/09/2022AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N040 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DE LODJA https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6062&token=&preview=1 Date Clôture : 07 – 10 – 2022 2. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N081 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DE LUEBO https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6064&token=&preview=1 Date Clôture : 05 – 10 – 2022 3. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N0800 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DE TSHIMBULU https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6065&token=&preview=1 Date Clôture : 07 – 10 – 2022 4. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N010 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE HYDROELECTRIQUE DE MUSHUVA https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6066&token=&preview=1 Date Clôture : 14 – 10 – 2022 5. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N072 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DE LUKALABA https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6072&token=&preview=1 Date Clôture : 07 – 10 – 2022 6. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N0019 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DE LUIZA https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6070&token=&preview=1 Date Clôture : 07 – 10 – 2022 7. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N0017 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DE MWEKA https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6067&token=&preview=1 Date Clôture : 05 – 10 – 2022 8. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N007 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE HYDROELECTRIQUE DE WUWU https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6073&token=&preview=1 Date Clôture : 14 – 10 – 2022 9. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N005 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE HYDROELECTRIQUE DE NYABINGULA https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6068&token=&preview=1 Date Clôture : 07 – 10 – 2022 10. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N039 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DE LUBEFU https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6069&token=&preview=1 Date Clôture : 05 – 10 – 2022 11. AVIS D’APPEL D’OFFRES NATIONAL AAO N092 CONSTRUCTION DE LA CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE DE KATANDA https://anser.gouv.cd/wp-admin/admin-ajax.php?juwpfisadmin=false&action=wpfd&task=file.download&wpfd_category_id=128&wpfd_file_id=6071&token=&preview=1 Date Clôture : 05 – 10 – 2022 [...] Lire la suite…
20/08/2022MOT DE CIRCONSTANCE DE SON EXCELLENCE MONSIEUR LE GOUVERNEUR DE LA PROVINCE DU KASAI CENTRAL A L’OCCASION DE L’OUVERTURE DES BUREAUX ANSER POOL GRAND -KASAI Excellence monsieur le Ministre d’EtatExcellence Monsieur le ministre d’EnergieMonsieur le Directeur Général de l’Agence Nationale d’Electrification et des Services Energétiques enMilieux Rural et Périurbain « ANSER »Monsieur le Président de l’Assemblée Provinciale du Kasaï CentralMonsieur le Coordonnateur ANSER Pool Grand -Kasaï,Mesdames et Messieurs, distingués Invités à vos rangs et titres respectifsMesdames et Messieurs et distingués invités, C’est un honneur pour moi de prendre parole en ce jour solennel à l’occasion de l’ouverture des bureaux de l’Agence Nationale d’Electrification et des Services Energétiques en Milieux Rural et Périurbain en sigle «ANSER» pour le Pool Grand -Kasaï ainsi que la présentation de son portefeuille des projets d’électrification rurale et périurbaine dans le Grand Kasaï. Comme vous le savez, pendant de nombreuses années, la République Démocratique du Congo a souffert d’absence d’un cadre structurant d’investissements dans le secteur de l’Energie en milieux rural et périurbain. Les tristes réalités du Congo profond n’avaient jamais été prises en considération dans les actions de différents gouvernements. L’espace Grand Kasaï est resté dans l’obscurité totale, durant desannées, sans aucune initiative sérieuse tendant à mettre à la population dans les conditions d’atteinte des ODD7. Excellence monsieur le Ministre d’EtatExcellence Monsieur le ministre d’EnergieMonsieur le Directeur Général de l’Agence Nationale d’Electrification et des Services Energétiques enMilieux Rural et Périurbain « ANSER »Monsieur le Président de l’Assemblée Provinciale du Kasaï CentralMonsieur le Coordonnateur ANSER Pool Grand -Kasaï,Mesdames et Messieurs Dans quelques instants, l’ANSER Sera dotée d’un cadre idéal qui permettra de relever le défi de mettre hors d’état de nuire, l’obscurité et les ténèbres qui gangrènent le développement intégral de nos populations et pourquoi pas ouvrir la voie au décollage de nos entités rurales et périurbaines, grâce aux efforts inlassables du Chef de l’Etat, j’ai cité Son Excellence Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. C’est vrai que l’électricité est l’un des facteurs majeurs et irréversibles qui conditionnent le développement socio-économique, technologique et culturel de toutes les nations, de tous les peuples, de toutes les communautés ou de tout individu pris isolement. D’où la nécessité d’appuyer ANSER dans sa noble mission de chasse aux ténèbres dans le sens propre et figuré. En substance, cette mission consiste en deux segments complémentaires dont le premier est l’électrification alors que le deuxième vise l’utilisation de l’Electricité pour des fins productives. Ces deux facteurs devraient certainement impulser la transformation structurelle des conditions de vie et des modes de production pour le bien être à long terme de nos communautés vivant dans les zones rurales et périurbaines. Actuellement, seuls 9% de la population de la république Démocratique du Congo a accès l’électricité – avec une grande disparité- entre les zones urbaines où le taux d’accès est de 35% et de seulement 1% en milieu Rural. C’est donc un défi pour moi d’accompagner l’ANSER pour que ses projets, ses missions ne souffrent d’aucun blocage. Le Gouvernement provincial du Kasaï Central que je dirige, rassure d’être prêt à toutes les demandes, initiatives tendant à faciliter cet outil combien nécessaire et important établi dans ma province pour l’électrification de nos entités de 5 Provinces. Je vous prie donc de compter sur ma collaboration cher Directeur Général et Cher Coordonnateur du Pool Grand Kasaï. Excellence Monsieur Le Ministre d’Etat,Excellence Monsieur ministre d’EnergieMonsieur le Directeur Général de l’Agence Nationale d’Electrification et des Services Energétiques enMilieux Rural et Périurbain « ANSER »Monsieur le Président de l’Assemblée Provinciale du Kasaï CentralMonsieur le Coordonnateur ANSER Pool Grand -Kasaï,Mesdames et Messieurs, distingués Invités à vos rangs et titres respectifsMesdames et Messieurs et distingués invités, Je ne saurais terminer mon Propos sans remercier le chef de l’Etat, son Excellence Monsieur le Président de la République Démocratique du Congo Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour son ardent souci d’électrifier notre espace grand Kasaï enfin de l’ouvrir au développement. Cette population qui a été oublié pendant les nuits de temps, aujourd’hui, bénéficiera d’un cadre dans l’ANSER, qui va faciliter la mise en œuvre de cette vaste vision d’électrification. Que vive la République Démocratique du CongoQue vive l’espace GrandQue vive l’ANSERJe vous remercie [...] Lire la suite…
20/08/2022DISCOURS DU DIRECTEUR GENERAL DE L’AGENCE NATIONALE DE L’ELECTRIFICATION ET DESSERVICES ENERGETIQUES EN MILIEUX RURAL ET PERIURBAIN A L’OCCASION DEL’INAUGURATION DES BUREAUX DE L’ANSER – POOL GRAND -KASAÏ Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Kasaï Central,Monsieur le Directeur de Cabinet du Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité,Monsieur le Président de l’Assemblée Provinciale du Kasaï Central,Monsieur le Coordonnateur ANSER Pool Grand-Kasaï,Mesdames et Messieurs, distingués Invités à vos rangs et titres respectifsMesdames et Messieurs et distingués invités, C’est dans le cadre des mesures d’accompagnement de la réforme institutionnelle du secteur del’électricité de 2014, il y a exactement deux ans que l’Agence Nationale d’Electrification et des ServicesEnergétiques en milieux Rural et périurbain (ANSER en sigle) a été opérationnalisée. Dans son opérationnalisation, l’ANSER est administrativement structurée en 6 pools dont chacun regroupe 3 à 5 provinces en son sein. Ce mode de déploiement s’insère dans la stratégie de rapprochement avec non seulement les populations mais aussi des autorités provinciales, locales et de toutes les autres parties prenantes pour bien comprendre les besoins locaux en énergie en vue de trouver des réponses appropriées aux problèmes d’électrification de la RDC. C’est le sens que l’ANSER donne à l’approche bottom-up (ou ascendante) qu’elle a utilisé dans l’élaboration des plans locaux d’électrification. Le pool Grand-Kasaï, à l’honneur aujourd’hui, comprend les provinces du Sankuru, de la Lomami, duKasaï Oriental, du Kasaï et du Kasaï Central et est représenté par le coordonnateur ici présent en lapersonne de Damien TWAMBILANGANA. C’est le tout premier pool de l’ANSER à être déployé, il y a exactement une année.Après le passage dans le Grand-Kasaï de son Excellence Monsieur le Président de la République, Chefde l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo au mois de janvier dernier, ce dernier y a déploré le manque des infrastructures dont celles relatives à l’électricité. Le Chef de l’Etat n’est pas resté insensible aux besoins criant de l’électricité dans l’ensemble du pays en général et dans le Grand-Kasaï en particulier. C’est ainsi que le Gouvernement, par l’impulsion du Chef de l’Etat, a pris ses responsabilités pour entamerl’électrification du pays en mettant à disposition de l’ANSER les moyens nécessaires inscrits dans lebudget de l’Etat, pour réaliser les projets épinglés dans le Programme d’Investissements Prioritaire, lui-Bâtiment ANSER – 4854, Av. Lukusa, Kinshasa/Gombe – courriel : anser@anser.gouv.cd – www.anser.gouv.cd même issue des Plans Locaux d’Electrification qui ont été mis en place en synergie avec le Programme de Développement Local 145 territoires (PDL-145 T). Force est de constater qu’avec le leadership du Chef de l’Etat, la RDC revient sur les bonnes pratiques des investissements sur fonds propres de l’Etat, dans le secteur de l’énergie. Ainsi même dans le Grand-Kasaï, nous pouvons constater cette nouvelle dynamique dans l’électrificationd’IPAMU dans le territoire d’Idiofa qui a été réalisée en une semaine et Bonga Yasa dans le territoire deMasimanimba, qui est en cours de réalisation. L’évènement d’aujourd’hui présente donc un intérêt double : l’inauguration des bureaux de l’ANSER dupool Grand-Kasaï couplée à la présentation du portefeuille de projets d’électrification rurale et périurbaine du pool avec un accent particulier sur les programmes d’urgence du PDL-145 T (volet électrification), initiés par le Chef de l’Etat avec l’appui du Gouvernement de la République. Je tiens à remercier ici son Excellence Monsieur le Gouverneur de Kasaï Central pour nous avoir fait ce don précieux des bureaux. Cela montre combien son Excellence est engagé dans la mise en œuvre du chantier de l’électrification dans le Grand-Kasaï. Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Kasaï Central,Monsieur le Directeur de Cabinet du Ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité d’Energie,Monsieur le Président de l’Assemblée Provinciale du Kasaï Central,Monsieur le Coordonnateur ANSER Pool Grand-Kasaï,Mesdames et Messieurs, distingués Invités à vos rangs et titres respectifsMesdames et Messieurs et distingués invités, C’est un honneur pour moi de prendre part à cette manifestation pour montrer la détermination del’ANSER que je dirige de ne ménager aucun effort pour atteindre les objectifs qui nous sont assignés parle Gouvernement : arriver à 30% du taux d’électrification d’ici 2025 et 60% d’ici 2030. Nous sommes confiants que le Président de la République, ainsi que le Gouvernement sont déterminés à nous accompagner pour atteindre ces résultats. Les défis logistiques dans la mise en œuvre des projets d’électrification étant énormes, nous demandons aux autorités des provinces de nous accompagner pour faciliter cette mise en œuvre, notamment dans la fiabilisation des voies d’accès. Aussi demandons-nous à ces autorités de nous soutenir dans la sensibilisation des acteurs locaux et lespopulations à préserver le patrimoine qui sera mis à leur disposition en sachant que l’électricité est unservice qui a un coût et donc qu’il faudra un effort de chacun de nous pour l’acquérir. Bâtiment ANSER – 4854, Av. Lukusa, Kinshasa/Gombe – courriel : anser@anser.gouv.cd – www.anser.gouv.cd Excellence Monsieur le Gouverneur de la Province du Kasaï Central,Monsieur le Directeur de Cabinet du Ministre de Ressources Hydrauliques et Electricité,Monsieur le Président de l’Assemblée Provinciale du Kasaï Central,Monsieur le Coordonnateur ANSER Pool Grand-Kasaï,Mesdames et Messieurs et distingués invités, Pour terminer je voudrais remercier son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat,Felix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour son engagement à donner de l’électricité aux populationsde la RDC en général et du Grand-Kasaï en particulier en soutenant à travers son Gouvernement lesactions de l’ANSER. Mes remerciements vont aussi tout droit au Premier Ministre Gouvernement pour son implication, au Ministre de Ressources Hydrauliques et Electricité et au Ministre de Finances pour leur accompagnement assidu de notre institution en vue de la concrétisation de la vision du Président de la République. Mes remerciements vont aussi à l’endroit de son Excellence Monsieur le Gouverneur pour son accompagnement des actions de l’ANSER. Que vive la République Démocratique du CongoQue vive l’espace Grand-KasaïQue vive l’ANSERJe vous remercie [...] Lire la suite…
27/04/2022Depuis un mois sur terrain dans le secteur de Mokamo, territoire de Masi-Manimba (province du Kwilu), l’ANSER vient de finaliser l’électrification de trois localités à importante densité: la commune rurale de Bwala Yulu, la mission catholique Yasa et ses dépendances, ainsi que  l’hôpital général de référence de Bonga Yasa et ses environs. Ce projet, tout comme celui réalisé récemment à Ipamu dans l’Idiofa, obéit à la logique de l’électrification rapide et à moindre coût qu’expérimente l’ANSER sur le volet accès à l’électricité du Programme de Développement Local à la base de 145 territoires impulsé par le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Felix-Antoine Tshisekedi. A Yasa, l’accès à l’électricité coïncide avec la célébration du centenaire de la présence des sœurs de la charité de Namur au cœur de cette mission catholique. Dans la commune rurale de Bwala Yulu, résidence de plus 20.000 congolais, c’est carrément une première expérience de l’électricité et l’hôpital de référence de Bonga Yasa avec ses 265 lits sait à nouveau fonctionner avec tout son appareillage médical. Autant dire qu’une nouvelle ère marquée par l’accès à l’électricité s’augure avec de possibilités inédites pour l’artisanat local, le commerce, les hôpitaux, l’administration locale et les institutions éducatives de la place. Usage efficient de l’énergie solaire pour un accès viable à l’électricité Recourant aux opérateurs énergétiques, conformément aux mécanismes nationaux de passation des marchés, l’ANSER a coordonné le dimensionnement et l’installation des centrales solaires photovoltaïques d’une capacité totale de 130 kWc repartis sur les trois localités à raison de 55 kWc pour la mission de Yasa, 40 kWc pour l’hôpital de Bonga-Yasa et 35 kWc pour la commune rurale de Bwala-Yulu. En plus de cent lampadaires longeant les artères principales, c’est au total 7 pico centrales qui ont été disséminées à travers la contrée. L’énergie produite par les différentes centrales solaires alimente désormais les institutions académiques-scolaires (ITM et ISTM, écoles primaires, secondaires et internats), les bâtiments administratifs, les hôpitaux et plus particulièrement l’artisanat local, les pompes d’adduction d’eau à partir des forages et sources située à plusieurs kilomètres de la cité. Ici, la surprise est grande pour plus d’un qui ne s’imaginaient pas l’énergie solaire à même de faire tourner un Hôpital Général de Reference avec ses couveuses en néonatalité, sa machinerie de radiologie, ses équipements de stérilisation et ceux d’assistance respiratoire, le tout sans pollution aucune, ni vrombissement des moteurs. Tout tourne de façon très respectueuse de l’environnement. Un potentiel économique libéré grâce à l’accès à l’énergie Il sied de noter que la contrée de Masi-Manimba a bénéficié il y a quelques années d’un programme de développement de la pisciculture financé par l’USAID. Par conséquent, en plus de la culture traditionnelle du maïs et du manioc qui y prolifère, la production piscicole y est abondante et fait face au défi de la conservation de la production. Les moulins installés qui ont permis jusqu’à présent de soulager les ménages habitués à piler le manioc et maïs pour la consommation quotidienne, permettront désormais aux agriculteurs d’ajouter de la valeur à leur production, de par leur capacité à moudre l’équivalent de plus de 5 tonnes par jour. S’agissant de la pisciculture, la disponibilité de l’énergie électrique ouvre la voie à l’installation des chaines de froid pour la conservation au frais du poisson et la production des écailles de glace. Les restaurants, les salons de coiffure, les ateliers de couture sont aussi concernés par ce mini réseau solaire mis en place par l’ANSER. A ceci s’ajoutent les pompes solaires pour l’adduction d’eau potable. L’ ‘approche marché’ de l’accès à l’électricité, un coût au bout de chaque raccordement Dans toute la contrée, à l’euphorie occasionnée par l’accès de plus de 600 ménages à l’électricité, succède bien vite la question de la pérennisation des ouvrages. Ce souci souligne l’anxiété d’un retour au chaos initial marqué par l’obscurité en cas d’absence de maintenance et d’entretien des ouvrages construits. ANSER a anticipé sur cette question en prévoyant, à travers un protocole d’accord actuellement en discussion avec la CENCO, qui a longtemps soutenu le développement de la contrée, la mise sur pieds d’un opérateur local gestionnaire de l’accès à l’énergie moyennant des paiements mensuels basé sur la consommation individuelle des ménages à facturer en fonction du coût affiché par des compteurs prépayés. De quoi générer assez des ressources pour assurer la maintenance et la pérennisation des ouvrages Dans la commune rurale de Bwala-Yulu, dans la mission de Yasa tout comme à Bonga-Yasa, les dividendes du volet électrification du Programme du Développement Local -145 territoires sont palpables et le lot de changements structurels anticipés se vérifie à merveille. [...] Lire la suite…

ANSER

L’Agence Nationale de l’Electrification et des Services Energétiques en milieux rural et périurbain- ANSER en sigle – est la structure gouvernementale mise en œuvre par l’Etat Congolais pour s’assurer la réussite du pari de l’électrification du Congo profond et de l’accès facile à l’énergie. La récente nomination de membres de sa direction par décret présidentiel catalyse la concrétisation de ses activités.

C’est par l’ordonnance N° 20/121 du 17 juillet 2020 que le président de la république, son Excellence Félix –Antoine Tshisekedi a procédé à la nomination des membres du Conseil d’administration de même que ceux du comité de gestion de l’Agence Nationale de l’Electrification et des Services Énergétiques en milieux rural et périurbain.

Conjointement avec l’Autorité de Régulation du secteur de l’Electricité (ARE en sigle), ANSER jouera un rôle crucial dans : L’application et la vulgarisation de la Loi N° 14/011 du 17 juin 2014 sur l’électricité en vue d’attirer des investissements dans le secteur de l’énergie électrique en RDC et faire accroitre le taux d’accès à l’électricité ; Le développement des services énergétiques pour appuyer la croissance en milieu rural et périurbain. Monsieur Idesbald Chinamula V. et Monsieur Cyprien Musimar nommés respectivement directeur général et directeur général adjoint de l’ANSER assumeront en pionniers la responsabilité de la gestion de cette institution. Bon vent à eux !

ACTIVITÉS

CARTE POOL ANSER
POOL GRAND KATANGA POOL GRAND EQUATEUR POOL GRAND ORIENTAL POOL GRAND OUEST POOL GRAND EST POOL GRAND KASAI

POOL GRAND KATANGA

POOL GRAND EQUATEUR

POOL GRAND ORIENTAL

POOL GRAND OUEST

POOL GRAND EST

POOL GRAND KASAI

APPELS D'OFFRES

AO N°078/ANSER/DG/2022

DECISION N°5 PORTANT ANNULATION DE LA PROCEDURE APPEL D’OFFRES N°078/ANSER/DG/2022 RELATIF AUX TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA CENTRALE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE (1x200 kWc, 1x150 kWc, 1x50 kWc) KAKESE

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AO N°062/ANSER/DG/2022

DECISION PORTANT DECLARATION D’INFRUCTUOSITE N3 : APPEL D’OFFRE N062/ANSER/DG/2022 RELATIF AUX TRAVAUX D’EXTENSION DU RESEAU ELECTRIQUE PAR SOUTIRAGE POUR L’ELECTRIFICATION DES QUARTIER (NGAMAKA, NKA TE MOBANSE) UE PERIPHERIE DE KINSHASA

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AO N°001/ANSER/DG/2022

DECISION PORTANT DECLARATION D’INFRUCTUOSITE N1 : APPEL D’OFFRE N001/ANSER/DG/2022 RELATIF AUX TRAVAUX DE CONSTRUCTION DE LA CENTRALE HYDROELECTRIQUE DE MBOMBO

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DÉTERMINÉS POUR LE DÉVELOPPEMENT

PIP

EN COURS

APPELS D'OFFRES

PROJET LIVRÉS